Rouge merveilleLa presse Calendrier

Le Rhizome insiste, et creuse une nouvelle fois dans la gravité du vide. Aucune variation par thème. C’est toujours le même axe, pour traquer, encore, patiemment, tout ce qui se révélera de nouveau, d’inconnu, d’imprévisible, d’absent et presque là. C’est la poursuite infinie de cette situation, conjointement très simple et très riche : être suspendue à bout de bras au-dessus du vide.  

Ce spectacle est pensé pour et avec Mélusine Lavinet-Drouet. A l’heure où j’écris ce texte, nous n’avons pas encore commencé les répétitions. Pour en savoir plus il vous faudra attendre la prochaine mise à jour ! 

Mélusine Lavinet-Drouet a intégré l’équipe des suspensives en 2018 pour un remplacement. Elle a ouvert la voie « magique » qui consiste à emprunter les chemins, ce principe de prêt, d’emprunt, de don et contre-don, que nous lavons développé bien plus que nous ne l’aurions imaginé.  

Mélusine a sillonné tous les chemins de La Spire sauf un. Elle a vécu les affres de n’être jamais chez elle, aucun chemin n’ayant été fait par, ni pour elle. Première « remplaçante », elle fait maintenant partie de l’équipe socle réinventant chaque parcours avec délicatesse. Elle a intégré en elle une part de chacune d’entre nous. La synergie de ces parcours agit sur elle comme un terreau sur laquelle une plante bien singulière puise et pousse.  

Mélusine a su développer une écoute approfondie de la musique de Marielle Chatain. A tout cela s’ajoute son parcours hors du Rhizome riche de rencontres et de collaborations diverses (Alexander Vantournhout, Sébastien Ly, Nathan Israël…) et sa personnalité qui conjugue discrétion avec présence et ouverture, et cela, à Merveille.