La situation d’être suspendue convoque une attention particulière. L’acuité se déploie à travers les sens. Le temps donne également l’impression de se suspendre tant on en vient à lâcher les impressions du passé comme les idées sur le futur pour se focaliser davantage sur l’infini déploiement du présent.
Par la suspension, j’invite à sentir les modulations de densité de l’air, et dans la traversée d’une phase d’intensité partagée, à questionner poétiquement le poids des particules.
Chloé Moglia